La réglementation concernant les défibrillateurs automatisés externes (DAE) illustre la nouvelle approche de la prévention en milieu professionnel :
plutôt qu’une obligation stricte d’équipement, sauf pour certaines entreprises spécifiques comme les établissements recevant du public (ERP), il s’agit désormais d’encourager les entreprises à adopter une démarche proactive pour prévenir les risques au quotidien.
Encouragement, accessibilité et confiance
Les installations sportives et les ERP sont tenus de se doter de DAE, mais pour les autres entreprises, les autorités publiques ont émis des recommandations favorables afin de faciliter leur engagement et celui de leurs collaborateurs dans une démarche préventive.
En définissant clairement les catégories d’entreprises où les DAE sont obligatoires, on évite la publicité mensongère et la vente forcée de dispositifs à des conditions inappropriées pour les entreprises non concernées.
Une recherche rapide sur Internet confirme que la plupart des spécialistes du domaine tiennent compte des dispositions et instructions des autorités publiques. Ils adoptent une approche transparente, pédagogique et honnête, proposant des offres tarifaires raisonnables, à l’instar d’Electrocœur qui propose une formule de location tout compris (installation, initiation et maintenance) à un tarif mensuel de seulement 2 euros HT.
Respect des règles
Étant donné que les DAE sont des dispositifs médicaux, quelques règles de bon sens sont à suivre :
Devoir de protection : Bien qu’il n’y ait pas d’obligation pour toutes les entreprises, il est fortement recommandé de s’équiper pour assumer son devoir de protection conformément au Code du travail. En cas d’incident majeur, le non-équipement peut être considéré comme une négligence de la part du dirigeant.
Mutualisation : Lorsque plusieurs ERP se trouvent sur un même site, il est possible de mutualiser un DAE, à condition de garantir une intervention en moins de 5 minutes.
Maintenance : Les DAE, en tant que dispositifs médicaux de classe IIb, sont soumis à une obligation de maintenance, qu’ils soient achetés ou loués.
Protection de l’utilisateur : Toute personne, même sans formation médicale ou en secourisme, peut utiliser un DAE pour porter secours à une personne en arrêt cardiaque. En aucun cas, elle ne peut être tenue responsable en cas de décès.
Signalisation : Il est essentiel de signaler clairement la présence d’un défibrillateur selon des règles spécifiques pour faciliter son repérage immédiat.
Formation : Bien que la loi ne l’exige pas, de nombreux vendeurs et loueurs de DAE proposent des formations aux employés des entreprises clientes. Certaines entreprises encouragent également leurs collaborateurs volontaires à obtenir une certification de secourisme (SST) ou à suivre des formations en ligne.
Collecte des données : Afin d’exploiter les informations sur les interventions des DAE et améliorer l’efficacité de la prévention cardiaque, l’État a créé une base de données nationale des défibrillateurs (Géo’DAE). Les prestataires de maintenance se chargent de transmettre les données de toutes les entreprises équipées.
En résumé, l’utilisation des DAE constitue une mesure préventive essentielle pour réduire les risques cardiaques en milieu professionnel. Plutôt que de se conformer strictement à une obligation, les entreprises sont encouragées à adopter une approche proactive de prévention, assurant ainsi la sécurité de leurs employés et démontrant leur engagement envers la santé et le bien-être de tous.