Optimisation du confort thermique dans les bureaux : concilier efficacité énergétique et bien-être au travail

Optimisation du confort thermique dans les bureaux : concilier efficacité énergétique et bien-être au travail

Certaines entreprises peuvent décider de limiter le chauffage des bureaux à une température inférieure à 19 °C afin de réduire leurs dépenses énergétiques pendant l’hiver. Cependant, pour assurer des conditions de travail optimales, il est essentiel pour l’employeur de garantir une ambiance thermique adaptée à l’activité physique des employés. En période hivernale, pour un travail de bureau, la température de confort thermique se situe généralement entre 21 et 23 °C.

La mise en place d’un plan de sobriété énergétique au sein d’une entreprise implique généralement un ensemble d’actions visant à réduire les coûts liés à l’énergie. Ces actions peuvent concerner l’éclairage, le chauffage des locaux, l’organisation du travail avec une augmentation du télétravail, ou encore l’amplitude horaire de travail.

Selon le plan adopté, certaines ou l’ensemble de ces actions peuvent entraîner des modifications significatives des conditions de travail. Il est essentiel de souligner que tout changement important dans l’organisation, les procédés ou les conditions de travail nécessite une réévaluation des risques : il ne faut pas déplacer les risques existants vers d’autres risques ni en créer de nouveaux. Cette réévaluation entraîne une mise à jour du document unique et du plan d’actions de prévention. Il convient de noter que cette réévaluation des risques est une démarche collective impliquant l’employeur, les employés et les représentants du personnel.

Garantir un confort thermique adéquat

En ce qui concerne le chauffage des locaux tertiaires, une entreprise peut décider, dans un souci d’économie d’énergie, de n’activer le chauffage que lorsque la température des bureaux est inférieure à 19 °C, sans que cette mesure en elle-même soit considérée comme une modification importante des conditions de travail.

À ce jour, l’INRS n’a connaissance d’aucune étude scientifique démontrant un lien entre le travail dans un bureau chauffé à une température proche de 19 °C et des effets sur la santé. Cependant, la réduction des températures dans les bureaux peut causer un inconfort thermique.

Il est primordial pour les entreprises de garantir une ambiance thermique adaptée à l’activité physique des employés. Chaque nouvelle situation de travail doit faire l’objet d’une évaluation des risques professionnels en tenant compte du type d’activité effectuée.

Le confort thermique est une sensation liée à la température ambiante de l’environnement de travail et à la nature de l’activité. La température de confort thermique permet à une personne de maintenir son équilibre thermique dans ces conditions, en dépensant un minimum d’énergie pour lutter contre le froid ou la chaleur. Toutefois, la température de confort thermique peut varier en fonction des perceptions individuelles, de l’habillement, de la vitesse de l’air, de l’humidité et du rayonnement.

En ce qui concerne le travail de bureau, qui est associé à une activité physique légère, la température de confort thermique se situe généralement entre 21 et 23 °C pendant la période hivernale.